De même qu’elle a son désir tu as ta Volonté,
Et de la Volonté en surcroît, et un surplus de Volonté.
Plus qu’assez je suis qui te vexe tranquille,
En rajoutant ainsi sur ta douce volonté.
Vas-tu, toi dont la volonté est vaste et spacieuse,
Me garantis-tu de cacher ma volonté dans la tienne ?
Vas-tu pour les autres paraître bien gracieux
Et dans ma volonté ne pas briller de belle adhésion ?
La mer, toute eau, reçoit tranquillement la pluie,
Et en abondance en rajoute à son stock ;
Ainsi toi, riche en Volonté, tu ajoutes à ta Volonté
Une volonté à moi qui fait plus de ta grande Volonté.
Ne tue ni les sans-foi ni les véritables suppliants ;
Pense à une seule chose parmi toutes et à moi dans cette Volonté unique.