Sage et cruel n’oblige pas
Ma patience muette au dédain
Le souci me donne des mots
Qui demandent pitié
Si je pouvais t’enseigner l’esprit
L’amour ne s’améliorerait pas mais la façon d’en parler
De vieux malades alors que leur mort s’approche
Ne parlent que santé avec leurs médecins
Si je désespérais je deviendrais fou
Dans ma folie je médirais de toi
Ce monde de combats affreux est devenu si fou
Que de folles calomnies sont vraies pour de folles oreilles
Pour que je ne puisse être ainsi ni toi contrefait
Que ton regard soit fixe quoique ton coeur si fier soit errant