Comme on voit courir la bonne ménagère
Pour attraper un fuyard emplumé
Et dans sa hâte mettre à terre son enfant
Pour mieux suivre l’objet qu’elle veut tant saisir
L’enfant délaissé la freine en sa chasse
Pleurant pour rattraper celle dont le soin
Est de ne pas lâcher ce qui fuit à sa face
Négligeant le chagrin du malheureux enfant
Tu poursuis ce qui fuit devant toi
Moi l’enfant je te suis loin derrière
Mais si tu peux saisir l’espoir reviens-moi
Sois tendre embrasse-moi ainsi que le fait une mère
Je prierai que tu aies ton désir
Si pour calmer mes cris tu veux bien revenir