* Nous reprenons notre dernière série de premières variations.
Mon amour fiévreux envie
Ce qui soigne la maladie
Il se nourrit
De ce qui protège du mal
Il cherche à contenter
Un appétit malade et incertain
Ma raison est le médecin de mon amour
Furieuse de ce que ses prescriptions ne sont pas observées
Elle m’a abandonné et je sais désormais
Que le désir est mort
Un cas exceptionnel pour la médecine
Je suis incurable la raison n’en a cure
Et je suis frénétique, plus, un fou en manque perpétuel de repos
Mes pensées mes discours ressemblent à de la folie
Errant loin de la vérité vainement exprimée
J’ai juré que tu es es belle et ta pensée brillante
ET voilà que tu es aussi noire que l’enfer et sombre comme la nuit