Cruelle peux-tu dénier que je t’aime
Lorsque je prends parti contre moi avec toi
Est-ce penser à toi que m’oublier moi-même
o tyran absolu par seul amour de toi
Qui te hait que j’appelle du nom de mon ami
Qui te voit sans plaisir alors que je te comble d’égards
N’est-ce pas sur moi que je viens me venger
Lorsque tu m’es cruelle en pleurant sans retard sans égards
Quel mérite m’attribué-je qui me permet de tenir ton service à mépris
Quand je vénère du meilleur de moi le meilleur de tes défauts
Et me laisse régir par le mouvement de tes yeux
Hais moi amour maintenant je te connais
Tu aimes les clairvoyants et je suis aveugle