De quelle puissance tiens-tu ce pouvoir extrême
De régner sur mon coeur même par tes défauts
Qui me fait démentir le simple aveu de mes yeux
Et jurer que le soleil ne rend pas le jour meilleur
D’où tiens-tu cette grâce en ta bassesse
Pour que se trouve même dans le rebut de tes actions
Une grande force une adresse sure
Que le mieux à mon sens est de céder au pire
Ce qui apprit à te faire adorer et plus encore
Je l’entends et te déteste d’autant
Bien que j’aime chez toi ce que d’autres abhorrent
Tu ne dois pas pour autant m’abhorrer avec eux
Si ton indignité fit naître l’amour en moi
D’autant plus digne suis-je d’être aimé de toi