Le pire des tourments est de manquer à ses serments
Mais l’hiver n’est pas mal non plus
L’hiver tueur
Méfie-toi de lui et de son gel dévastateur
Surtout quand souffle le vent du nord
Qui soulève la mer
il renverse les chênes chevelus
Il descend des gorges de la montagne vers les plaines
La forêt immense toute entière pousse un seul cri
Toutes les bêtes frissonnent
Le vent glacé pénètre même celles qui ont le cuir épais
Il épargne la peau fine de la jeune fille
Qui se baigne et enduit de parfum
Le miracle de son corps
Ignorant d’Aphrodite encore