Une tête débile est facile à contenter
Il creuse la terre pour trouver un trésor
Il se contente d’un vermisseau
Mais il est vrai qu’un ver de terre est un trésor
Cette parole foudroyante me rejette au loin
L’humanité est incertitude
Nous pleurons sans avoir rien perdu
Nos cerveaux sont remplis d’idées confuses
Dans une fiole solitaire réside un salut temporaire
Maître de la vie comme de la mort
La dignité humaine ne le cède pas à la grandeur d’un dieu
Chants du ciel, chants puissants et doux, me cherchez-vous dans la poussière ?