La lune répand une douce lueur
Qui blanchit les ardoises du toit
Sa molle clarté ce soir
Veloute le tronc de l’yeuse
Un rayon sourit et joue
Dans le feuillage noir
Les ajoncs frileux ondulent
Sous le vent du soir
Un ver luisant s’amuse de lui-même
L’encensoir printanier balance
Un doux parfum d’espoir
On entendrait choir un lys