Le vent souffle sur la nacelle
La vague te tient pâle d’effroi
Les larmes coulent sans cesse
L’enfant dort
Sur cette barque de douleur
Dans la ténèbre de la nuit noire
Sur tes cheveux vient la vague profonde
Dors mon petit dors
Que dorme l’océan
Et l’immense disgrâce
Qu’on me pardonne ces mots
S’ils ont trop d’audace