Le chant du rossignol et le bruit de la source
Forment un improbable duo
Une poétesse de mes amies le juge de cristal
Les yeux de la grande ourse clignent
Devant le croissant de lune
Le parfum des roses est parfois leur seule ressource
Il va jusqu’à nous faire mal
Une chauve-souris s’envole enfin à la nuit tombée
Le cri d’un grillon est le rayon final
Le destin est fatigué des âmes qui s’effeuillent
Pour s’emparer des rêves sans défense
Il suffit à l’amour d’inventer une danse
Et d’entrer dans les jardins sur la pointe du coeur