J’ai rencontré la cavale qui connait la route
Elle m’aime bien parce que je réfléchis
Les roues tournent et nous entraînent
Les filles du soleil ont abandonné la nuit
Les portes de la nuit et du jour sont fermées
La justice irréductible garde les verrous
Les vierges l’ont abordée charmantes
Les battants se sont ouverts
Les vierges fières sont montées sur les chars
Quant à moi la divinité m’a pris gentiment par la main :
» O mon garçon qu’accompagnent les belles pouliches
Tu t’es jusqu’à présent trompé de chemin
Ce sort est funeste pour l’espèce humaine
Mais la justice et le droit veillent
Il faut que tout te soit révélé
Notre coeur impassible
Surtout la vérité qui forme un cercle parfait
Les opinions humaines qui ne méritent aucune créance