Blanches ou roses les fleurs des marronniers tombent déjà
Il neige en mai des pétales de fleurs
Dans le sentier où des oiseaux sautillent
Elle parfument l’air de leur agonie
Le sol est aussi couvert de feuilles jaunies
Les averses sont de larges pleurs
Avec des tendresses infinies
Parmi les flots verts des prés trembleurs
Les pavots aux voyantes couleurs
S’arrachent par flocons des branches dégarnies
Les fleurs des marronniers tombent, déjà finies