Les dieux ne mettent pas fin à ma peine
Je suis comme un chien couché là-haut sur le toit
J’ai appris des astres nocturnes à connaître leur assemblée
Les seigneurs de lumière qui règnent sur les espaces
Je guette le porteur de torche
Qui annoncerait la victoire
Les songes ne me visitent pas
C’est la peur qui se tient près de moi et non le sommeil
Que je chante ou je sifflote pas de remède
J’éclate en sanglots
Je plains le malheur de notre maison
J’attends en vain le feu qui brille au milieu de la nuit
La ville ennemie est tombée
La reine hulule de joie
Le reste est silence
J’ai sur la langue un boeuf énorme