O renommée Le garçon a gagné
La muse anime la flûte
Son hymne glorifie le fils qui t’est cher
Ni l’or brillant ni les tapis pourpres
Ni la viande de boeuf ne nous accablent
Nous avons pour tout une humeur agréable
La muse aux doux airs
A la saveur du vin
La paix munificente fait le don
Des doux chants des fleurs de miel
Je laisse brûler sur les autels encombrés
Les cuisses de boeufs et de boucs
Je laisse aux jeunes gens l’unique souci
Les jeux du corps au son de la flûte
Les boucliers les piques les épées à double tranchant
Sont grignotés par la rouille
Le cuivre de la trompette a perdu son éclat
Mais le sommeil est de miel
Le matin ne le chasse pas
Les bals et les banquets encombrent les carrefours
La jeunesse étincelle au grand jour