Regarde, étranger, la terre aux beaux chevaux
Je te présente le temple aux murs d’argent
Peux-tu prêter l’oreille ?
Le rossignol aigu se tient caché
Dessous le lierre noir
Loin du soleil et du souffle des tempêtes
Mille fruits se suspendent sous la feuillée
Un dieu déjà éméché se dissimule
Dans ses orgies
Pousse le narcisse aux grappes épaisses
La pureté de l’eau rend la terre féconde
La terre aux beaux seins
Il est un arbre inouï un arbre sans pareil
Jamais vaincu renaissant de lui-même
L’olivier aux feuilles pâles