Me voici jeune seigneur
En habit écarlate brodé d’or
La plume de coq au chapeau
Une longue épée bien affilée
Je te souhaite de m’imiter
Afin d’aller danser
Pour goûter au meilleur de la vie –
Je n’en ressens pas moins les misères humaines
Je suis trop vieux pour jouer
Trop jeune pour m’abstenir des désirs
Tout doit me manquer
Les jours passent sans accomplir le moindre de mes voeux
Nul repos ne m’apaise
De plus des rêves affreux m’épouvantent
J’aimerais me voir ravi et ensuite anéanti
Maudite soit la vie !