Je n’étais au monde qu’un enfant
Je vivais au jardin je croyais au feuillage
Pas loin de notre petit endroit
Le grand jardin des plantes était vivant
Les perroquets bleus faisaient du tapage
Les canards mandarins arcs-en-ciel
Bénéficiaient d’un ruisseau palpitant
Lorsque je tendais du pain à l’éléphant
Je lui tendais mon coeur davantage
Le monde adulte était absent de mon rêve
Je respirais un chant je comprenais un cri
Je rapportais toujours du lilas fleuri
Depuis je n’ai pas beaucoup changé !