Un prêtre a raflé la parure promise à Marguerite
La jolie Margot reste assise inquiétante à force d’inquiétude Elle ne sait ni ce qu’elle veut ni ce qu’elle doit
Elle pense beaucoup à l’écrin et un peu à celui qui l’a apporté
Je vois que pour monsieur Faust tout est enfantillage
Un pareil fou amoureux serait capable de tirer un feu d’artifice avec les étoiles
…
Mes genoux se dérobent J’ai un nouveau coffre
Pauvre comme je suis je ne peux pas sortir avec ces bijoux
…
Faust et Méphisto, Marguerite et Marthe la logeuse se promènent de long en large :
Marguerite : Je sens bien que monsieur me ménage… Je me demande ce que vous faites avec moi… Votre langage est si riche et le mien si pauvre… Comment pouvez-vous baiser ma main, elle est si sale, si rude… La politesse vous est facile, vous avez le vocabulaire … et les manières…
Faust : Ce que l’on décore du beau nom d’esprit n’est souvent que sottise et vanité…
M : Comment ?
Pensez un seul instant à moi et j’aurai assez de temps pour penser à vous
Notre ménage est très petit mais il faut qu’on y veille
Il faut courir soir et matin tricoter et coudre balayer faire à manger…
…
Il m’aime, il ne m’aime pas