Un chêne pleurait dans le paysage
Ses rameaux lui rappelaient des papillons
Dans de petites mains
Et des cheveux dans le feuillage
Son coeur se brisait d’une tristesse sauvage
Dans le paysage où ne vivait plus rien
L’ombre n’avait rien retenu
L’écho ne connaissait pas le langage
Dans un jardin où triomphe le glaïeul
Dans le parc retiré où l’on revient tout seul
Est-il triste de pleurer un passé qui tremble ?
Le frisson progresse dans notre coeur si court
Il est triste par contre pour l’amour
De pleurer dans le parc où l’on revient ensemble !