Mon bel oiseau qui chantes ta misère
Sur un rocher du bord du fleuve
Comme toi oiseau sans ailes
Je chante en regrettant les miens
L’amie des miens
Le mont protecteur
La palmier de charme
Le laurier buissonnant
L’olive mûrissante
Le lac rond où flotte le cygne
Les larmes ont coulé sur mes joues
Les murailles renversées les bateaux m’ont emmenée
Je sers la fille du roi des rois
Je soigne ses sanglants autels
Heureux qui toujours a vécu
Dans un malheur continu
Le joug du destin est moindre
Pour qui le porte dès l’enfance
La peine parait plus grande
Quand elle s’échange contre des jours heureux
Un vaisseau grec va te mener
Vers le foyer de ta jeunesse
L’air sonnera de notre flute
Je vais rester tu vas partir
La toile se gonfle déjà