Mon amour coïncide avec les fleurs
Donc je t’aime dans la floraison
Et dans mon âme bien sûr
Ma tendresse encore sortant de la maison
Remplit le jardin d’un splendide désordre
Dans cet émoi qui me rend stupide
Je prends un objet pour un autre
Je choisis l’eau pour miroir
L’ombre pour prison
L’écho pour conseil
La brise pour guide
Un pas de fourmi pour un pas de géant
Je prends l’air pour le monde
Le coeur du lierre est brillant
Il dépasse l’instant
S’il ne s’attache pas il meurt