TT 138

Sa mère l’appelait l’amour
 » C’est un évadé
Qui le ramènera aura une plus belle récompense
Qu’un simple baiser
Cet enfant est facile à reconnaître
il est couleur de feu
Son esprit est malin
Ses mots doucereux
Il ne pense rien comme il le proclame
Le son de sa voix est doux comme le miel
Sa volonté est amère comme le fiel
Son corps est nu son âme est voilée
Il vole et descend sur les coeurs
Il possède un arc un arc tout petit
Les flèches sont toutes petites
Tout cela fait mal mais moins que son petit flambeau
Qui met le soleil en feu
Ramène-le attaché serré
Fuis son baiser toujours empoisonné