TT 139

Lorsque le vent léger souffle sur la mer bleue
L’eau calme me tente aux dépens de la terre
Mais quand la mer gronde
Et que la vague immense écume et se rebelle
Je tourne mes prunelles vers le sol et l’arbre
J’aime le bois ombreux où sous le souffle du vent
Le pin ne cesse pas son chant
La vie du pêcheur en mer est dure
Sa barque est sa maison et la mer est son champ
Le poisson s’enfuit
Moi sous le feuillage profond du platane
je goûte le sommeil qui est doux à mon coeur
J’entends la douce chanson de la source murmurante
Je n’ai pas peur !