TT 147

Une abeille voltigeait dans les roses
L’amour amateur des roses ne la vit point
Elle le pique au doigt
Il se met à crier avec son doigt blessé
Il s’envole vers Cythère
« Ma mère je suis perdu je me meurs
Un serpent m’a piqué petit avec des ailes
Les paysans l’appellent abeille »
Sa mère la belle lui répond :
« Fiston si tu souffres autant
De l’aiguillon qu’une abeille t’a laissé
Que diront tous ceux que tes flèches ont blessés »