Verse un peu de vin encore
Que je dise ton nom ton nom encore
Mêle ton nom au vin pur
De ces fleurs cueillies hier
Aux parfums qui n’en ont jamais fini
Couronne-moi
Pour mon amie la rose
Qui aime l’amour
Elle se voit sur le coeur d’un autre
Elle pleure de ne plus se voir sur mon coeur
Au front de ma beauté se sont fanées ses fleurs
Mais elle est là toujours brillante fleur de ses fleurs
Désir la nuit qui me tient éveillé
Reins dont l’émotion brûle et fait pleurer
Lui reste-t-il un peu de ma tendresse ?
Garde-t-elle en son coeur que la froideur oppresse
Une chaude mémoire de mes baisers d’antan ?
A-t-elle sur son lit mes larmes pour compagnes ?
Sait-elle encore baiser mon fantôme illusoire ?
Ou connait-elle ailleurs le renouveau de l’amour ?
N’éclaire jamais O lampe des jeux semblables
Garde pour moi seul la nuit qui t’est confiée