Un contemporain d’Hypatie longtemps à demi-chrétien :
Quand l’aube parait
Quand le jour grandit…
Quand vient la nuit claire
Je te chante guérisseur des coeurs et des corps
Donneur de sagesse et remède au mal…
Je te chante joie
Et d’abord par ma voix
Ensuite par mon silence
Je te chante o joie
Car tu sais entendre
Autant que ma voix
La voix du silence
Voici l’aurore et la lumière
Voici donc le jour revenu…
Au dessus du huitième des cercles
Qui enserrent la terre
Là vont les constellations
Une sphère veuve d’étoiles
Agite en son sein des astres qui s’opposent
Tourne autour de l’Esprit suprême
Dont les ailes si blanches
Sont déployées jusqu’aux bords du monde
Au delà l’auguste silence
Cache à jamais toute essence
Qui serait indivisible et séparée
Intelligible et raisonnante