Exaltez les clameurs
Les peuples pacifiques
L’eau pure qui coule des cercles éternels
Il en a parlé les choses sont irréfléchies
Les abîmes noirs recèlent les serpents qui ont peur du noir
La glace comme le feu la neige comme la grêle
Ne soyez pas innocents
Ne soyez pas juges de l’innocence
Soyons unis le jeune athlète comme les cheveux blancs
Tout beau nom est triomphal
Ayons le coeur sage
Nos douleurs plaintives sont consolées
La joie remplit notre bouche comblée
Le vide aide bien ainsi que le vin
Seule notre langue est alourdie par l’exaltation
Nous sommes pour certains une proie vagabonde
Soyons comme le vent du sud qui pousse le torrent
Il convient de moissonner ceux qui sèment en peine
Nous suspendons nos guitares
Les saules des eaux ont des fruits pernicieux
Il n’y a pas de terre étrangère
Si jamais je t’oubliais que ma langue sèche au fond de mon gosier !
Notre belle ville vaut un jour de bonheur
Certains pourtant prétendent qu’elle croule et retourne au néant
Ils voudraient tout raser jusqu’aux racines mortes
Attention ! La malédiction voudrait écraser les enfants sur la pierre