L’antiquité se termine. L’inspiration est chrétienne et souvent mystique, parfois orientale. L’empire romain d’Orient , bientôt byzantin, remplace l’empire romain. Une exception, cette élégie pastorale d’un auteur égyptien du V° siècle, prophétique à sa manière :
Le beau berger n’est plus la belle l’a tué
La fille a immolé celui qui la désirait
Elle a donné la mort en échange de l’amour
Elle a teint son épée dans le sang du berger
Eteignant le flambeau des amours immortelles
Le beau berger n’est plus la belle l’a tué
Elle n’a pas écouté les rocs des montagnes
Les nymphes le tilleul le pin qui imploraient :
« Ne frappe pas ne tue pas le berger »
Le loup avait pleuré ainsi que les ours dépourvus de pitié
Le lion avait pleuré de ses yeux redoutables….
Le dieu des chants répond à Pan, le dieu rustique :
« Que la flûte périsse ! Où est la vengeance ?
Où est la beauté ? Abandonne Amour ton carquois et tes flèches
La flûte restera à jamais silencieuse
Le berger n’est plus dont la voix était claire »