…. Déjà la nuit divine
Couvrant la citadelle de Troie lui promettait la ruine….
Hélène séduite ( par Aphrodite ) abandonna sa couche parfumée
Pâris ( son amant ) la suivit
Sa beauté charmait les Troyennes aux longues robes
Au temple d’Athéna dont les voutes sont hautes
Elles arriva enfin et se tint immobile
Contemplant l’énorme cheval machiné
Puis elle en fit trois fois le tour ….
Elle murmurait le nom des épouses grecques aux beaux cheveux
L’une après l’autre
Les guerriers les rois enfermés tristes avaient le coeur étreint
Ils retenaient silencieusement leurs larmes….
L’un d’eux ouvrit sa bouche pour répondre
A celle qui dehors lui parlait de son épouse chérie
Ulysse bondit sur lui lui ferma la bouche….
Il tenait si violemment la mâchoire serrée
Que l’autre se débattait fuyant les terribles liens
Du silence qui tue…
Les Grecs pleurèrent sur lui silencieusement
Ils l’ensevelirent dans une cuisse creuse du cheval
Ils jetèrent un manteau sur ses membres déjà froids….
Au bout d’un certain temps Aphrodite et Hélène se turent