Télémaque parlait. Deux aigles envoyés par le dieu à la voix de tonnerre
Arrivés au sommet de la montagne piquèrent vers le sol très bas
Tout d’abord ils volaient au souffle du vent
Ils planaient les ailes étendues côte à côte
Bientôt au dessus du tumulte de la place publique
Ils se mirent à tourner sur place à petits battements
Leurs regards fixaient les faces des hommes
Comme s’ils lançaient la mort sur eux tous
Puis avec leurs griffes ils se blessèrent au col et aux joues
Enfin ils prirent leur vol sur la droite aux dessus des maisons de la ville
Tous suivaient des yeux le présage qui paraissait terrible
Chacun se demandait en son coeur ce qui allait se produire
… Télémaque monta à bord et la déesse Athéna l’aidait
Elle le fit asseoir sur le gaillard d’arrière à la poupe
Les amarres furent larguées chacun à son banc se tenait
Athéna la déesse aux yeux pers leur envoya le vent
Un bon vent du nord… sur la mer vineuse…
Télémaque commanda empressé la manoeuvre….