J’ai une canne
Elle se transmet de génération en génération de siècle en siècle
Toutes les écorces tombent
Ne reste que le coeur
Avec une canne tu peux si tu le veux sonder les apparences
Les plus fraiches et les plus rances
Les mortes et celles qui dansent
Elle endure périls et difficultés
Ce matin posée contre le mur du salon
Elle goûte oisivement le temps qui s’écoule