Mes cheveux sont ébouriffés
Mon poil dépasse de mes oreilles
J’en ai deux
Mes vêtements à moitié déchirés
Ressemblent à un nuage en lambeaux
A moitié ivre à moitié sobre
Je suis sur le chemin du retour
Je suis sur le retour
De vieilles lianes comme de grands serpents
Enlacent les arbres les condamnant à mort
Le torrent est assourdissant
Quand je rentre chez moi je m’égare tout le temps
Je ne suis pas le vieux de la montagne
Un vieillard me raccompagne
Beaucoup d’oiseaux chantent mélodieusement
Surtout dans la douceur d’un beau soleil
Avec solennité je suis assis sur une terrasse
Un insecte se promène sur mon nez
Rien n’arrête mon coeur
Surtout au printemps
Je reprends mon havresac et ma canne
Surtout ma canne
Allègre je suis allègre
Je continue sur le chemin
Je continue mon chemin