Les montagnes bleues nous entourent
Les nuages blancs nous surplombent
Les torrents et la pluie seront plus tard au rendez-vous
Si quelqu’un passait je n’aurais rien à lui dire
Si quelqu’un passe je n’ai rien de nouveau
Solitude C’est déjà la fin du printemps
Silence La porte est désormais fermée
Lierre et bambous jaillissent vers le ciel
Chacun à sa manière
Des milliers d’herbes enchevêtrées engloutissent le petit perron
Mon havresac et mon bol sont tout le temps accrochés au mur
Aucune fumée dans le brûle-encens Quelques cendres
Il n’est nulle contrainte dans un domaine au-delà du vulgaire
Le coucou chante toute la nuit
Dans le flou brumeux et pluvieux
C’est déjà la fin du printemps
La vue bouchée ne discerne plus les milliers de pics
Les milliers de précipices
Ce soir comme à son habitude le coucou ne cesse de chanter
Il se rapproche même au profond de la nuit
Il chante maintenant dans le bosquet de bambous