Vieux usé facilement réveillé du plus beau des rêves
Dans la pièce vide
Juste une lampe
Je ravive facilement la flamme dans la longue nuit d’hiver
L’âtre froid est recouvert d’une cendre épaisse
La lampe solitaire n’éclaire plus vraiment
La moitié de la nuit est passée
Je n’entends plus rien dans ma solitude
Sauf le murmure lointain du torrent
De temps à autre j’entends la neige qui frappe à la fenêtre
Par une nuit de tempête de tempête de neige dans la montagne
Le calme est nocturne
Volent les flocons de neige !
Libre je suis fort à mon aise
Tort ou raison ?
Quelle importance d’avoir raison ou tort ?
Ma hutte est cachée au fond d’une vallée
Tu ne peux pas la voir
Une vallée de bambous
Au pays des mille pics des dix mille vallées
Aucune trace humaine
La nuit est longue
Sur l’âtre à même le sol
Une bûche de bois blanc brûle
On n’entend que le vent et la neige
Frapper à la fenêtre froide