Le temps est imperceptible
Tout se transforme imperceptiblement
Le perceptible n’est que le résultat de l’imperceptible
Sous le ciel se dépose un givre à l’air sévère
Les feuilles des arbres de la montagne sont tombées
Rares sont les passants sur nos sentiers
Toute la nuit je brûle des feuilles mortes
J’entends parfois le vent et la pluie
Je regarde en arrière Le passé me revient
Tout n’est qu’un rêve
Ah ! dans ce vieux monde enfin rencontrer quelqu’un
Quelqu’un avec la même aspiration que moi
Et dans ma hutte ma vieille hutte Elle est en chaume
Passer la nuit à discuter
Cette vie se présente futile
Je la mène à satiété
Je ne me soucie pas du monde à venir