Après l’inspiration historique, sinisante, débute une autre inspiration plus moraliste, avant les haïkus. Cette deuxième inspiration invite à la surenchère dont je ne me suis pas toujours privé :
A jamais je renonce
Je renonce à mon corps périssable
Je ne serai jamais vénérable
Ma fortune suprême sera ce qu’elle sera
Je renonce au reste
Le reste m’importune
Du reste
il est des gens qui se demandent
A quoi je sers dans les roseaux
Ou dans la lande
Je me fraye un chemin de bon matin
Il va là où je veux aller
Je ferme ma porte au monde
J’y reste attentif
je sais bien qu’il m’a inventé Il est là
Partout à la ronde