J’aurais aimé être ce moine-poète
On ne peut lui offrir des fleurs sur son tombeau
Il est aussi vagabond que son hôte
Mais on peut lui écrire un ou plusieurs poèmes
On lui parle comme s’il était encore parmi nous
Bien que la couleur des fleurs ainsi que leur parfum
Soient quelque peu passés
Alors que je viens de les cueillir
De ma main maladroite
Je demande en toute simplicité la grâce
De comprendre les sentiments
Des uns des autres le mien le tien
O coucou et ton copain le rossignol
Il est vain de chanter avec cette vigueur
Vos chants me font mieux sentir ma solitude
Toute ma nuit en est remplie
Pourtant vous chantez l’amour
Où chante le coucou
En volant
A la fois lointain et proche
Tandis que la nuit se rapproche
Toujours prête à tomber
Sur mon chemin de retour