Au bord du chemin poussent les fleurs
On est bête de les cueillir
On est bête de ne pas les cueillir
Je préfère les violettes
J’ai oublié mon bol
Mon modeste bol à moi
J’ai oublié mon bol
Je ne sais où
Un peu n’importe où
Pourvu que personne ne me le prenne
Pourvu que personne ne le prenne
Ce n’est qu’un bol
Un pauvre bol
Mon bol à moi
Après quatre à cinq coupes
De vin fort Du vin qui sert à l’offrande
Je suis saoul terriblement saoul
Rien d’aimable là-dedans
Une fois que je suis ivre
L’offrande est à moi-même