J’ai hâte
Je suis impatient de l’entendre dès ce soir
Je l’aime vociférant
Car il vocifère à volonté
Le criquet pourtant plus voyageur
Que chanteur
Je ressens de la tristesse
De la tristesse sans raison
Devant le portail insensible
Cette année des épis de riz
S’effacent sous le vent de ce début d’automne
Dans le vent d’automne
Sur le sentier d’automne
Dans la montagne se balancent
Des plumets oui des plumets d’oiseaux
Je les contemple je trébuche
Je suis à la maison