Toi noble moine
Tu mendies ta nourriture en chemin
Tu débouches soudain
Sur un jardin de lespédèzes
En pleine floraison
Des lespédèzes et des fétuques
Dans l’automne fécond
Sur cette colline ta main les a cueillies
Tu en fais l’offrande aux bouddhas des trois mondes
Tu fais offrande sincère et vraie
Reviens dans ma hutte de branchages
Si tu ne rechignes pas
Au milieu des plumets
Imbibés de rosée
A te frayer un chemin
Les plumets ne sont pas des plumeaux
Ils concernent seulement les oiseaux