O tempête O ma tempête
Nous sommes à la nuit tombante
Je te prie de ne plus souffler violemment
Ton souffle est beaucoup pour moi
Rappelle-toi que je vis seul
Dans une hutte de branchages
Si les rugissements
Dans les ravins de la tempête déchaînée
Au sommet de la montagne
Ne t’effraient pas
Ne t’effraient pas trop
Enfonce-toi dans le sentier
Qui court à l’ombre des pins
Des cèdres des cyprès
Le long moment de la pluie qui tombe
Des bruits dans les ravins
La nuit arrive
La tempête
Disperse les feuilles rouges des érables