Pareil à la rosée
Sur les herbes de la lande
Je voudrais vivre cent ans
Cent ans jamais je ne pourrai
Mon corps ne veut pas
Mon corps ne peut pas
Dans ce monde de rêve
Toujours plus de rêves
Tant de rêves
Où je passe en solitaire
La nuit dans une auberge
En pèlerinage
Au réveil toujours solitaire
Les pensées me submergent
Autant de rêves
Je ne suis plus qu’un rêve
Un nuage flottant
Je n’attends rien plus rien
Je laisse mon corps suivre
Ce qu’il veut à sa guise
Le flot de la rivière
La direction du vent