Sur la clôture en branchages
De petits oiseaux se rassemblent
La matinée est à la neige
Il est imperturbable
Il ignore allègrement la fin des temps
Sinon pan pan cucul
Le vent m’a apporté
Assez de feuilles mortes
Pour faire du feu
Je suis un mortel banni sur terre
Je bois seul sous la lune
Je pratique l’art de la sieste
Les haïkus sont des instants d’éternité pour les uns
Ils sont des moments pour d’autres
A leur façon ils sont éternels