Sous un rocher le vieux pêcheur couvert de paille
A dormi sans cauchemars
A l’aube il puise de l’eau limpide
Et allume un feu de bambous
Nul n’apparaît
Les nuages s’en vont à la queue leu leu
Le réel peut être irréel
Le couchant froid absorbe la montagne
Il est des pierres qui chantent
Univers au coeur des particules
Dans l’oubli de l’amour et de la haine