Il parait que le crapaud et le lapin se sont mis d’accord
Les anciens n’ont pas laissé de traces sur ces rocs millénaires
Vivre en ermite c’est vieillir mille fois et rajeunir d’autant
Solitaire je suis mon seul maître
Mais je me sens obligé de penser monde
Nul ne vient dans ces hautes montagnes
Que les nuées blanches embaument sans fin
Pour édredon je préfère le ciel clair
Je laisse le soin des révolutions à d’autres
Je me refuse aux pensées tordues qui s’accrochent à vous
Comme de mauvaises herbes