Une source m’éclaboussa au ruisseau de l’ubac
Il est difficile de parcourir le vide
On n’entre pas sans bagages dans le grand rien
Rien est cause de tout
Tout est rien quelque part
Tu es né de rien comme tout le monde
J’ai pérégriné J’en ai le corps vide et l’âme rassérénée
Je me décide à être oisif
Un gros paresseux qui n’enfreint pas la loi
J’aurais aimé me concentrer sur les abrupts mystérieux