La limite est le langage qui n’est plus langage *
La chambre de l’éveil est au fond d’un bois fleuri
Le printemps souffle sur l’herbe parfumée
Les chemins déjà disparaissent
Le soleil et le vent sont éperdus de tendresse
Ils effleurent la montagne ils la caressent
Le haut et le bas le proche et le lointain s’éloignent les uns des autres
Est un héros celui-celle qui éteint les apparences sans penser
Je ne peux que vivre sans le dire
Le réel est ici et là Il est partout donnée première de l’expérience
* Je n’ose pas toucher à la sublime poésie de Wang Wei ( 701 – 761 )