Ma femme amante des nuits d’espoir
Au fond du sac à poèmes mes premières poésies sont les dernières
Lie de la lumière Le plus pur des phénomènes a sa lie
Comment être le poète du chaos ?
La mélancolie nous brise en vain
La rosée de ta voix perle à l’herbe de printemps
Le fleuve est un écran constellé d’algues rouges
Ta chevelure est si lourde qu’elle devient brouillard
L’arc-en-ciel s’éteint pour te rejoindre au delà des monts
Mon esprit s’acharne sur la montagne vide