PCE 95

J’habite je me couche je grimpe je joue
Je n’habite nulle part je me couche pour dormir
Je grimpe l’inaccessible je joue à un jeu dépourvu de règles
La fortune et la renommée sont des bulles de l’illusion
Nos esprits ne peuvent pas se rencontrer
Je connais plein de bons hommes peu d’hommes bons
J’apprécie les retrouvailles de l’éveil et de l’ordinaire
Au murmure du paysage nait une fraîcheur
Suis-je lavé de ma fumée ?
Tu es partie libre sans laisser de trace